[đ…đšđ€đž 𝐍𝐞𝐰𝐬 prĂ©cĂ©dentes]

đ—»Â°đŸł /𝟭𝟬 [đ•€Ă©đ•Łđ•šđ•– đ•—đ•’đ•”đ•„-𝕔𝕙𝕖𝕔𝕜𝕚𝕟𝕘 >>< livre d’Ixchel Delaporte]

Les mini-fake :

Les « fake news » précédentes portaient sur des dénonciations graves.
Le texte des « Enfants-Martyrs » fourmille de faux tĂ©moignages portant sur des rĂ©alitĂ©s certes moins lourdes mais qui dĂ©considĂšrent le professionnalisme de l’auteur et le sĂ©rieux de sa ligne Ă©ditoriale.

Ixchel Delaporte cite des tĂ©moins qui Ă©noncent les affirmations les plus invraisemblables. Elle les publie avec ingĂ©nuitĂ© comme si elles Ă©taient avĂ©rĂ©es, sans jamais se poser la question de leur vĂ©racitĂ©. Il arrive que ses allĂ©gations soient dĂ©menties par d’autres passages du livre.
Qu’on en juge :

En matiÚre de suivi médical :

P.122
la femme du directeur [Mme ClĂ©ment, en 1969] relĂšve de graves manquements mĂ©dicaux. Premier constat : il n’y a pas d’infirmerie malgrĂ© les 120 enfants prĂ©sents au foyer.

Cette affirmation est Ă©videmment Ă©videmment fausse. Qui croira d’ailleurs que 120 enfants hyperactifs aient pu vivre dans un internat sans aucun suivi mĂ©dical ? Le plus extraordinaire est que cette Fake new inepte a eu une postĂ©ritĂ© : Françoise Szulc la reprendra telle quelle dix ans plus tard dans sa “lettre ouverte”, que Delaporte cite, au premier degrĂ©.

p.144
“Françoise [Szulc, en 1979] s’alarme des manquements sanitaires : pas de mĂ©decin ni d’infirmerie sur place.”

Le plus paradoxal est que c’est Ixchel Delaporte elle-mĂȘme qui documente le mieux la mythomanie de ses deux tĂ©moins.
Car elle va bientĂŽt citer FĂ©licien qui lui dĂ©crit dans le dĂ©tail cette infirmerie-qui-n’existe-pas : “Tu sais, je peux te dĂ©crire trĂšs prĂ©cisĂ©ment cette petite piĂšce, une infirmerie… C’Ă©tait au premier Ă©tage…. Dans cette piĂšce, il y a un lit mĂ©tallique, une penderie et une armoire.” p. 196

On apprend avec intĂ©rĂȘt qui en Ă©tait responsable p.195 : “l’infirmerie c’Ă©tait le pĂšre Le Goff. Il Ă©tait assez discret, la trentaine. Il ne s’occupait pas de notre quotidien mais de nous soigner. ” Delaporte prĂ©cisera p. 197 qu’il est restĂ© Ă  Riaumont de 1968 Ă  1980. La lettre d’”alerte” de madame ClĂ©ment date du “10 dĂ©cembre 1969” p.118, la “lettre ouverte” de Françoise Szulc est Ă©crite Ă  la “fin de l’annĂ©e scolaire 1979” p.144.
Au moment oĂč ces dames, l’une recopiant l’autre, Ă©crivent qu’il n’y a pas d’infirmerie Ă  Riaumont, il y a donc bien une infirmerie et un infirmier en permanence, et c’est Ixchel Delaporte qui nous le prouve.

 

En matiÚre de discipline :

P.314
“Rebelle, François est souvent puni, obligĂ© de se rendre en salle d’Ă©tude « aux soirĂ©es limace » pour rattraper le retard scolaire. Ceux qui avaient bien travaillĂ© pouvaient regarder la tĂ©lĂ©vision jusqu’Ă  4 heures du matin.”

Qui croira que les religieux de Riaumont organisent des sĂ©ances de tĂ©lĂ©vision « jusqu’à quatre heures du matin » ?
Un journaliste sérieux publierait-il une ùnerie pareille ?

 

En matiùre d’obligations religieuses :

Sa haine du fait religieux porte l’auteur Ă  prendre pour argent comptant les affirmations Ă  connotation religieuse Ă©videmment fausses, que dĂ©mentiront tous nos anciens pensionnaires :

P.129
“Jean passe plusieurs jours sans parler. Tous les matins, lever militaire, priĂšres de force, messe en latin, travaux de construction.”

Détaillons les multiples éléments de désinformation :
1 – Se lever le matin n’est pas une activitĂ© spĂ©cifiquement militaire
2 – Les priĂšres sont effectivement assez frĂ©quentes Ă  Riaumont : matin et soir, bĂ©nĂ©dicitĂ©s et grĂąces, priĂšre avant chaque cours. Mais elles sont trĂšs brĂšves : celle du matin dure moins de cinq minutes. Le PĂšre Revet Ă©tait trĂšs rĂ©aliste sur les aptitudes mystiques limitĂ©es de ses pensionnaires. Certaines institutions religieuses placent l’assistance quotidienne Ă  la Messe dans le programme. Mais ce n’a jamais Ă©tĂ© le cas Ă  Riaumont. Jamais la messe en semaine n’a Ă©tĂ© obligatoire, sauf en camp scout.
3 – Les “travaux de construction” ont lieu certains mercredis et certains samedis aprĂšs-midi, et non pas tous les jours.

Cette phrase de la page 129 contient donc une ùnerie anti-militariste, deux mensonges christianophobes, et une contre-vérité factuelle.

p.320
Avec du recul, Orso pose une analyse trĂšs prĂ©cise de l’organisation au sein du Village. Pour lui, chaque activitĂ© Ă©tait millimĂ©trĂ©e de telle sorte qu’il n’y ait pas de temps pour rĂ©flĂ©chir, pour rĂȘver, pour se poser. Comme l’office du soir qui durait une heure et demie par exemple.

Mais dans la liturgie traditionnelle, les offices sont prĂ©cisĂ©ment des temps propices pour rĂ©flĂ©chir, pour rĂȘver, pour se poser
 voire mĂȘme pour prier.
En fait d’”analyse trĂšs prĂ©cise” on a donc une affirmation brute qui Ăąnonne sans conviction un des Ă©lĂ©ments de la dĂ©finition classique de l’emprise sectaire, Ă  toutes fins utiles…

Cette affirmation repose sur le seul exemple de l’ “office du soir qui durait une heure et demie” ! Il s’agit bien Ă©videmment encore d’une Fake new. A Riaumont, jamais la priĂšre du soir ne dĂ©passe vingt minutes (sauf une fois par an, pour les offices de PĂąques).

Mieux vaut en rire qu’en pleurer. Mais la question qui se pose Ă  nouveau ici est la suivante : Madame Delaporte croit-elle sincĂšrement ce qu’elle Ă©crit
 ou se moque-t-elle de ses lecteurs ?

Il n’est pas Ă©tonnant que d’anciens cas sociaux embellissent ou dramatisent leurs souvenirs d’enfance. Mais tout journaliste digne de ce nom aurait cherchĂ© Ă  Ă©lucider la rĂ©alitĂ© concrĂšte dĂ©formĂ©e par des approximations et des exagĂ©rations manifestes ; Ă  recouper les dĂ©clarations, Ă  vĂ©rifier les renseignements pour arriver Ă  une description crĂ©dible de la rĂ©alitĂ© factuelle. Mais c’est trop demander Ă  un auteur manifestement dĂ©passĂ© par une dĂ©mangeaison de calomnies qui semble relever d’un phĂ©nomĂšne de bouffĂ©e dĂ©lirante.


đ—»Â°đŸŽ/𝟭𝟬 [đ•€Ă©đ•Łđ•šđ•– đ•—đ•’đ•”đ•„-𝕔𝕙𝕖𝕔𝕜𝕚𝕟𝕘 >>< livre d’Ixchel Delaporte]

Les travaux forcĂ©s – L’esclavage

Le Village de Riaumont a Ă©tĂ© en grande partie bĂąti par les enfants eux-mĂȘmes. C’est une des spĂ©cificitĂ©s fiĂšrement revendiquĂ©es dans le programme pĂ©dagogique.

Ixchel Delaporte tire de quelques rĂ©criminations d’anciens mal embouchĂ©s une thĂšse Ă  saveur marxiste prononcĂ©e selon laquelle l’encadrement de Riaumont aurait soumis les pensionnaires Ă  des “travaux forcĂ©s” qui relĂšveraient de l’”esclavage”.

Pour se faire une idĂ©e de la malhonnĂȘtetĂ© de la critique, il suffit de comptabiliser l’ emploi de ces termes diffamatoires dans l’ouvrage.

Madame Delaporte les emploie huit fois. Elle ne les a pourtant entendus que quatre fois dans la bouche de ses trente-quatre tĂ©moins. N’aurait-elle pas elle-mĂȘme soufflĂ© ces termes aux personnes qu’elle interroge ? On est amenĂ© Ă  le penser lorsqu’on constate qu’au cours de l’enquĂȘte judiciaire concernant les « violences lĂ©gĂšres » personne n’a songĂ© Ă  parler d’« esclavage » et seulement deux des 133 anciens Ă©lĂšves ont employĂ© le terme de « travail forcé » pour rĂ©pondre aux questions que la police leur a posĂ©es au sujet des chantiers du Village d’Enfants, leur donnant l’occasion de s’en plaindre.

Voici les deux seuls emplois du terme :

Quand on lui demande quelles Ă©taient les punitions et les sanctions Ă  Riaumont ? Joris M. (2012-2014) dĂ©clare : «Les privations de desserts, d’activitĂ©s, de week-end. Les sanctions pouvaient aller du travail forcĂ© Ă  la marche de nuit. Une fois, de nuit, aprĂšs avoir chahutĂ© dans la chambre ils nous ont fait nettoyer les urinoirs avec des Ă©ponges.»

Et Pierre L. (2016-2019) : « Au dĂ©but de l’annĂ©e, ils voulaient nous faire faire des travaux forcĂ©s genre creuser des tranchĂ©es ou nettoyer des feuilles, mais c’est tombĂ© Ă  l’eau parce que personne n’y allait, ça a tenu une semaine ou deux en septembre. Maintenant ils nous demandent plus de le faire.»

 

Et voici un petit florilĂšge, non exhaustif, des souvenirs de nos pensionnaires sur les chantiers, interrogĂ©s par la police dans le dossier de l’enquĂȘte de 2017 sur les supposĂ©es violences Ă©ducatives. On constate que les enfants rangent spontanĂ©ment ces chantiers parmi les “activitĂ©s extrascolaires” qui leur sont proposĂ©es, selon un programme variĂ© et Ă©quilibrĂ©.

Quand on l’interroge sur les activitĂ©s au sein du village David Z. (1991-1995) parle de « Ma participation aux chantiers, les nettoyages et entretien du village (espaces verts), les activitĂ©s scoutes, les activitĂ©s de sport collectifs, j’ai parfois fait un peu de cheval. Quand il y avait de gros chantiers, ça pouvait durer toute la journĂ©e, moi j’Ă©tais volontaire pour me lever plus tĂŽt. Globalement j’en garde un souvenir d’Ă©panouissement physique, confrontĂ© avec quelques difficultĂ©s mais c’Ă©tait plutĂŽt positif pour vous [sic].»

Nicolas C. (1992-1995) se rappelle que :« Chaque semaine, l’activitĂ© changeait. Nous pouvions faire de l’entretien et de l’embellissement de l’Ă©tablissement. Nous rangions, entretenions l’extĂ©rieur. Nous pouvions aider le maçon Ă  lui rapprocher les matĂ©riaux qui lui Ă©taient nĂ©cessaires. Nous lui ramenions des brouettes de sable, des parpaings des choses comme cela ou bien participer aux constructions des bĂątiments. Par exemple, nous avions participĂ© Ă  la pose d’un plancher dans une des deux tours de l’entrĂ©e de l’Ă©tablissement. Nous avons aussi participĂ© Ă  la construction des fondations d’une tour. Moi, j’en garde un bon souvenir car je suis manuel et je faisais des choses concrĂštes. Je prĂ©fĂ©rais faire cela plutĂŽt que d’ĂȘtre en cours.»

Quand Ă  Laurent M. (1996-1997) il reconnait : « Oui, on construisait des bĂątiments, on prĂ©parait des sons et lumiĂšres, des spectacles modestes mais d’une certaine importance au niveau rĂ©gional. On faisait beaucoup de chorale, et le scoutisme avec tout ce que cela implique. Les mercredis, on allait Ă  la piscine, ou on faisait de la ramasse : On montait en haut des terrils et on se jetait en roulĂ©-boulĂ©, on construisait le village, bĂątiments par bĂątiments. L’idĂ©e est que l’on continuait Ă  construire le village initiĂ© par les anciens.»

Victor F. (2007-2011) dĂ©clare : « Moi j’allais directement sur mon chantier. Ça durait 3 heures et aprĂšs on avait sport jusqu’aux douches et au repas du soir, Pour vous dire nous pouvions faire du foot, accrobranche, ping-pong, tennis, etc. »

C’était dĂ©jĂ  le cas dans ce tĂ©moignage de Maurice, pensionnaire de la premiĂšre gĂ©nĂ©ration, rĂ©pondant Ă  Ixchel Delaporte. Maurice, prĂ©sent Ă  Riaumont depuis deux ans, en classe de CM2, dĂ©taille : « Le mercredi je fais des travaux manuels, des jeux, du sport. Le samedi, je vais Ă  la piscine.» Maurice, Les Enfants-Martyrs de Riaumont p. 212.

Il s’agit bien pourtant d’un travail effectif, alliant de façon Ă©ducative effort pĂ©nible et satisfaction gratifiante :

Christophe H. (1994-1995) tĂ©moigne : « On faisait les travaux dans le cadre de l’apprentissage, on participait Ă  l’Ă©difice [Ă©dification] du village. On y Ă©tait tous : les enfants, les frĂšres, les prĂȘtres et mĂȘme des bĂ©nĂ©voles de la construction. On Ă©tait bien accompagnĂ©, c’Ă©tait carrĂ©. Physiquement c’Ă©tait dur, mais on Ă©tait bien accompagnĂ©. Peut-ĂȘtre que les petits prenaient tout ça comme de la torture. Nous n’Ă©tions pas des forcenĂ©s non plus. C’Ă©tait dur et physique mais nous n’Ă©tions pas malmenĂ©s.»

GĂ©rard W. (1994-1997) prĂ©cise mĂȘme : « Je me souviens d’activitĂ© de nuit, notamment le bĂ©ton la nuit. J’en garde un bon souvenir, c’Ă©tait une façon de s’intĂ©grer au groupe aussi, un honneur.»

Charles-Antoine W. (1993-1995) dĂ©clare : « Le mercredi, on avait cours uniquement le matin et l’aprĂšs-midi on devait faire l’entretien du village (ramasser les feuilles, creuser une tranchĂ©e, l’entretien de la ferme, tailler les haies…), Il fallait Ă©galement construire des dĂ©cors pour le spectacle (le feu de la Saint Jean)… Il y avait l’activitĂ© “bĂ©ton”. Ce n’Ă©tait pas si dur que ça finalement.»

On trouve dans ces dĂ©positions l’indice que l’enfant a librement adhĂ©rĂ© aux exigences de la proposition Ă©ducative, participant avec enthousiasme Ă  sa propre Ă©ducation :

JĂ©rĂŽme D. (1989-1997) dĂ©crit ainsi ces deux heures d’activitĂ©s manuelle du mercredi : « L’aprĂšs-midi se divisait en deux temps, l’un plus long que l’autre: de 14 Ă  16 heures: travail manuel
 Par exemple, nous faisions de la maçonnerie… Pour les aspects techniques, c’Ă©tait le prof qui faisait ça. Le principe, si vous voulez, c’Ă©tait de faire de l’autoconstruction. Il y avait une idĂ©e de challenge et de service. Cela nous faisait marrer. On Ă©tait attitrĂ©s Ă  l’embellissement de notre environnement, du village, avec les ateliers qui allaient avec. Par exemple, le chĂąteau-fort, nous Ă©tions super-contents de l’avoir construit. On amĂ©liorait notre cadre de vie. De 16 heures jusqu’au dĂźner : lĂ , c’Ă©tait complĂštement dĂ©tente.» 

Antoine R. (2012-2013) rappelle que : « Le mercredi c’Ă©tait sport le matin dĂšs le lever… AprĂšs on avait du catĂ©chisme… L’aprĂšs-midi c’Ă©tait des activitĂ©s comme couper des patates pour les frites du lendemain, participer Ă  la construction du chĂąteau fort »

AurĂ©lien D. (2013-2017) explique pourquoi il se retrouve dans cette Ă©cole technique « Ça fait quatre ans que je suis Ă  Riaumont. J’avais fait un camp chantier, c’est lĂ  que j’ai dĂ©couvert l’Ă©tablissement
 Dans mon ancienne Ă©cole…  Je n’Ă©tais pas trĂšs bon, j’ai donc voulu intĂ©grer une Ă©cole manuelle. Le camp c’Ă©tait l’Ă©tĂ© et mes parents Ă©taient d’accord pour Riaumont.»
« L’esprit scout c’est ce qui rĂ©sumerait le mieux Riaumont. Le fondateur de cette Ă©cole, le pĂšre Albert Revet, a pris un orphelin ici qui l’a aidĂ© Ă  construire une Ă©cole, celle-lĂ , pour que les enfants aient un avenir. C’est dans cet esprit lĂ  que Riaumont a continuĂ©.» 

Quand Ă  Samuel M. (2015-2019) c’est aussi parce que : « J’ai fait un camp chantier pendant les grandes vacances, une semaine, et ça m’a plu alors je suis venu ici. Je n’aimais pas l’Ă©cole oĂč j’Ă©tais alors je faisais n’importe quoi pour me faire virer.»
« En fait j’ai toujours rĂȘvĂ© d’aller dans une Ă©cole comme ça oĂč on peut avoir un CAP et quand j’ai vu qu’ici on faisait du travail manuel ça m’a beaucoup plu.»

Felix B. (2015-2019) dĂ©clare Ă©galement : «… ils organisaient des camps « chantier » pendant 3 semaines, on faisait que du travail. C’est comme ça que j’ai dĂ©couvert les lieux.»
« Je me suis dit que ça devait ĂȘtre une bonne Ă©cole avec l’esprit du bon travail manuel et qu’ils avaient envie de faire progresser et aider les enfants en difficultĂ©.»

Et toujours, typique de la mentalitĂ© adolescente, l’assimilation du travail au jeu, grĂące Ă  une alternance des activitĂ©s qui Ă©vite la lassitude et la monotonie :

RaphaĂ«l C. (2013-2014) remarque bien que : « Le camp chantier c’Ă©tait diffĂ©rentes activitĂ©s comme des travaux pratiques maçonnerie, taille de pierre etc, du sport et des jeux sous fond de scoutisme.»

Et Flavio D. (1997-1998) de mĂȘme pour les jours de congĂ©s : « Le mercredi Ă©tait diffĂ©rent car on faisait beaucoup de sport dans la matinĂ©e. Et l’aprĂšs-midi on donnait du temps pour l’Ă©cole : jardinage, chantier, animaux, etc.»

C’est clair pour Basile L. (1996-1997) : « Oui, je me souviens qu’on jouait sur notre temps libre, par exemple avec des Ă©chasses, avec des raquettes et une balle en plastique. Il y avait Ă©galement les travaux et quand ça se prolongeait tard en soirĂ©e, c‘Ă©tait sur la base du volontariat.»

Mais madame Delaporte, prisonniÚre de ses schémas marxistes, ne voit, ne peut voir et ne veut voir le travail que comme une aliénation, une exploitation, un esclavage

Et quand elle rencontre elle-mĂȘme des anciens heureux et fiers de leur travail Ă  Riaumont, tel Charles Antoine :

“Mais ils [les religieux de Riaumont] ont aussi le mĂ©rite de nous avoir fait participer Ă  l’Ă©dification d’un pensionnat… avec des pavĂ©s. Au moins, on pouvait se rendre compte du travail rĂ©alisĂ© et Ă©prouver une satisfaction.” Charles-Antoine Les Enfants-Martyrs de Riaumont p.295.

…elle les range avec dĂ©pit dans la catĂ©gorie des victimes du syndrome de Stockholm 
 Car ces activitĂ©s Ă©taient pour elle, comme au bagne de Cayenne, des “travaux forcĂ©s”, opprimants, dĂ©gradants et destructeurs.

Qu’il est dur pour une ancienne journaliste de l’HumanitĂ© (17 ans quand mĂȘme !) de remettre en cause ses schĂ©mas mentaux marxistes.


 

[đ…đšđ€đž 𝐍𝐞𝐰𝐬 suivantes]

 

Print Friendly, PDF & Email