Quand ont recommencées les campagnes attaques et calomnies, jusqu’aux diffamations, de très nombreux anciens, scouts, ou parents ont tenu spontanément à témoigner mois en faveur de leur cher village d’enfants. Vous pouvez lire, publiés sur ce site en libre consultation ou en téléchargement une centaine de pages de ceux qui nous sont parvenus en 2019. Comme il y en avait déjà eu autant vingt ans avant.
Vous pouvez aussi écouter quelques extraits en vidéo.
Au cœur de ses accusations, Madame Ixchel DELAPORTE a été amenée à enquêter sur deux affaires d’agressions sexuelles datant de 1979 et 1994, supposément commises par des membres temporaires de l’encadrement du foyer de Riaumont.
Nous sommes pleinement solidaires des enfants victimes de ces exactions épouvantables dont nous craignons qu’elles soient bien réelles. Nous souffrons avec eux. Nous prions pour eux. Nous comprenons parfaitement qu’ils puissent nous en vouloir de ne pas avoir su éviter ces crimes par une vigilance plus efficace et même qu’ils nous soupçonnent de les avoir connus et cachés. La justice rendra son verdict que nous attendons avec sérénité. |
Pour autant, les procédés journalistiques tendancieux de Madame Ixchel DELAPORTE ne favorisent pas une véritable libération de la parole des victimes. Elle étouffe les plaintes les plus authentiques sous le vacarme des calomnies haineuses.
Les autorités judiciaires qui ont ouvert des enquêtes préliminaires depuis près de 10 ans ont maintenant rassemblé près de 300 auditions menées par des OPJ (soit environ 1.500 d’heures, aux frais du contribuable !) A la lecture d’un dossier judiciaire de plus de quatre mille pages, il devient incontestable que l’immense majorité de ce millier d’enfants en difficultés a témoigné que Riaumont pour eux a été la chance de leur vie.
Seule une quinzaine de témoignages critiques assombrissent ces milliers de pages occultant 81,9 % des témoignages positifs concernant l’ambiance générale du Village. Il ne s’agit pas de nier que certains adolescents aient pu mal vivre leur passage en internat. Dans quel école n’en trouverait-on pas ? Nous ne sommes pas parfaits, et ils ont toute notre compassion et notre sincère désir de les écouter.
Mais biaisées par l’élimination systématique des dépositions favorables, certaines enquêtes ont cherché à nous présenter tous comme des pères fouettards (voir des pervers) ! Cherchant à faire croire à un climat de violences ordinaires, là où il faut parfois user de la force pour rétablir l’ordre face à des agressions délibérées. La technique de ces journalistes d’opinion est facilement reconnaissable : on procède par amalgame, mélange de vrai et de faux, déformation, interprétation idéologique, en mélangeant soigneusement toutes les époques avec anachronisme.
Reste les faits et la parole de tant d’anciens et de leurs parents : fiers de ce qu’ils ont vécu et qui n’admettent pas qu’on salisse toute la mémoire de leur enfance.
« C’est une éducation stricte mais sans aucune violence, affirme Xavier L. Je n’ai jamais été témoin d’actes violents ou de brimades envers quelqu’un. Les relations avec les moines sont bonnes, ainsi qu’avec les personnes qui ne le sont pas… Moi ça me plaît bien. J’y reviendrais bien une seconde année, même une troisième. »
Brice dG : « Je travaille mieux depuis que je suis à Riaumont, en primaire je ne travaillais pas bien, je faisais un blocage scolaire… Personnellement, je me trouve bien au village Riaumont, ce qui me gêne c’est uniquement les violences que je subis de la part des élèves.»
Quand à sa mère elle écrit : « Je ne peux, avec le recul, qu’être satisfaite de l’évolution que j’ai perçue sur mon fils, suite à cette scolarisation… Mon fils, en sortant de Riaumont, avait retrouvé sa personnalité. Il avait confiance en lui et était un jeune homme autonome. Il a retrouvé un équilibre et une stabilité qu’il n’aurait jamais eus sans Riaumont. »
Édouard F. : « Je suis catégorique, aucune violence de la part des frères envers les élèves. Jamais un gosse n’est revenu d’un camp avec des traces de coups… Il fallait être insolent si on recevait une claque. Mais c’était su et accepté par mes parents si je recevais une claque. Il fallait pousser à bout les frères pour en recevoir une. Il y avait avant plusieurs avertissements, comme les minutes par exemple… Pour moi, c’est une expérience qui m’a beaucoup marqué, avec des temps forts qui m’ont remis sur mes pieds. » Ce que confirme sa mère : « Spontanément je vous dirai sans hésiter que cette institution a sauvé mon fils de la délinquance. »
« Cette institution m’a sauvé la vie, est fier de déclarer Serge B., sans elle j’aurai foiré ma vie et je serais sans doute dans une chambre à jouer toute la journée aux jeux vidéo. J’étais paresseux et mes parents m’ont placé dans cette institution pour que je me mette au travail et ça a fonctionné. »
Bruno C. : « Globalement, j’en garde un bon souvenir, je dirais que mon passage dans cette école m’a fait du bien, même si l’on peut dire que les conditions de vie étaient un petit peu rudes… Lorsque l’un des élèves faisait une bêtise entraînant une punition, celle-ci portait sur l’exécution de tâches ménagères… Il n’y avait pas de punitions corporelles.
J’ai bien pris, comme d’autres d’ailleurs, parfois un coup de pied dans les fesses, mais c’était mérité. Cela restait exceptionnel et jamais abusif… Des joues tirées, oui, cela pouvait arriver. Je n’ai jamais vu l’encadrant aller au-delà de ce qui était nécessaire… Je n’ai jamais été témoin de violences exagérées portées par des encadrants sur des pensionnaires. »
Claude E. « Les quelques rares violences physiques qui ont pu avoir lieu d’enseignants à élèves, c’était dans le cas de conneries énormissimes. Il pouvait arriver que des élèves soient violents envers les encadrants sans que ceux-ci ne répliquent violemment. »
Victor F. : « la plupart du temps quand ils se prenaient des coups, ils maîtrisaient le gamin et puis voilà, ils ne rendaient pas les coups. »
Arnaud N. : « C’était une bonne idée parce que c’était pour les gamins en difficulté et ça forge le caractère de par les randonnées et aussi cette hiérarchie entre camarades parce que les plus grands étaient les chefs de patrouilles et entre patrouilles, on se soutenait les uns avec les autres, notamment lors des marches où les plus grands prenaient les sacs des plus petits etc.»
Constantin V. « Mon seul regret est d’y être allé trop tard… Quand je parle de regrets en fait j’étais un sale gosse et je faisais pas mal de bêtises, je n’écoutais pas mes parents et le fait d’être allé dans cette école m’a appris la rigueur et la volonté de m’en sortir dans la vie. J’ai passé une scolarité normale et agréable, je ne retiens que de bons souvenirs qui m’ont permis de devenir ce que je suis maintenant. »
La mère de Célestin M. est reconnaissante : « Pour nous c’est une bonne école qui a remis Célestin sur le droit chemin. On est même déçu que l’école soit fermée, car elle a eu un effet très bénéfique : cela était un bon rattrapage d’éducation pour Célestin. »
De même le père de Klemens J. : « Il faut vous dire que Klemens a beaucoup grandi ici, il a beaucoup mûri, il travaille d’une manière concentrée et avec de bons résultats. C’est le jour et la nuit niveau résultats. Il nous assure toujours qu’il veut revenir, qu’il se sent bien. Les éducateurs ici l’ont formé de manière positive, nous, parents, nous sommes très reconnaissants envers cette école. »
La mère de Henri S. déclare : « C’est le seul établissement qui a eu la patience, l’intelligence, le cœur et la tolérance pour prendre mon fils Henri en main. En face de lui, il a trouvé le père Alain, le frère Timothée et le père Argouarc’h. C’était un milieu d’hommes, avec des règles et ces règles, même si elles étaient difficiles, il les aimait. »
Ou encore le père de Lucien L. : « Je tombe de haut, il n’a jamais rien dit de cela, il n’a jamais rien dit en 4 ans, il ne revient pas l’air abattu à la maison. Je ne comprends pas, je suis surpris, je n’ai jamais constaté une seule trace de blessure. Quand il repart de la maison, il est content de revenir, quand il arrive le vendredi, il raconte ce qu’il fait, c’est sympa. »
Monsieur A. : « J’avais mis mes fils Bastien et Gilbert dans cette école et ça leur a permis de grandir dans un respect de valeurs qui ont permis qu’ils évoluent sainement dans la société… Bastien en a gardé un superbe souvenir. Ils ne m’ont jamais parlé du moindre souci.»
Vous pouvez toujours envoyer votre propre témoignage sur [email protected]
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