Lorsque la justice intente un procès, c’est pour confondre les criminels.
C’est aussi pour mettre hors de cause les innocents.
Ce procès juridique se double d’un ‘‘procès médiatique’’, qui rend cette période très pénible à
passer pour la Communauté Sainte-Croix de Riaumont, jetée en pâture à la vindicte de ceux qui
enfreignent la présomption d’innocence garantie par le Droit.

Merci à ceux qui prient pour notre communauté et tous les anciens..

Quand le jugement sera enfin rendu, notre œuvre sortira grandie de l’épreuve.

– Il en fut ainsi déjà lorsque, après seize années de procédures (!), l’État finit par reconnaître sa faute en 1998 et remboursa les indemnités des douloureux licenciements provoqués en 1982 par une cabale médiatique.

– Il en fut ainsi lorsque après le suicide d’un pensionnaire en juin 2000, le non-lieu fut prononcé. La DDASS publia dès 2001 un rapport extrêmement louangeur, mettant hors de cause la pédagogie de Riaumont dans la mort de l’enfant. Cf.p. 6-7 du pdf téléchargeable ci-dessous

Il en sera ainsi cette fois encore, quand les religieux de l’actuelle communauté, sans exception, seront mis hors de cause.

Dans quelle mesure, d’ailleurs, sont-ils mis en cause ? Madame DELAPORTE croit pouvoir écrire, dès la seconde page de son pamphlet, que le 15 janvier 2019 quatre religieux sont mis en examen pour violences légères, ce qui est exact … et violences sexuelles, ce qui est mensonger. 1

Aucun religieux de l’actuelle communauté Riaumont n’ayant jamais été mis en examen pour violences sexuelles, nous n’avons pas à nous défendre sur ce point, mais protestons contre le soupçon odieux que distillent dans l’opinion publique ces irresponsables fake news.

Au sujet des « violences légères » reprochées aux membres actuels de la Communauté, sans violer le secret de l’instruction, nous nous permettons de publier le résultat de cinq statistiques établies sur la base du dépouillement exhaustif des 133 dépositions d’anciens élèves du dossier « violences sans ITT » auquel nous avons accès […] Cf. pdf téléchargeable ci-dessous

1
Elle répète la même calomnie sous une autre forme en affirmant p. 165 qu’une personne reconnaissant être coupable de viol réside actuellement à RIAUMONT. Ceci est faux.

Ne tirez pas sur les ambulances

 

Le pire des crimes

Madame Ixchel DELAPORTE a été amenée à enquêter sur deux affaires d’agressions sexuelles supposément commises par des membres temporaires de l’encadrement de Riaumont en 1979 et 1994.

Nous sommes pleinement solidaires des enfants victimes de ces exactions épouvantables dont nous craignons qu’elles soient bien réelles. Nous souffrons avec eux. Nous prions pour eux.

Nous comprenons parfaitement qu’ils puissent nous en vouloir de ne pas avoir su éviter ces crimes par une vigilance plus efficace et même qu’ils nous soupçonnent de les avoir connus et cachés.

La justice rendra son verdict que nous attendons avec sérénité.

Cette sérénité est blessée par les procédés de journalisme à sensation employés par madame DELAPORTE. Nous prions pour sa conversion.
Enquêter sur des crimes est une noble entreprise, mais aussi une tâche extrêmement délicate ; ordinairement dévolue à la police et à la justice, qui s’astreignent à des règles précises pour éviter ce qui est le pire des crimes : la mise en cause injuste d’innocents.
Ces règles, Madame DELAPORTE les méconnaît, ou plutôt elle les enfreint. Son but est moins le triomphe de la justice que la victoire de son idéologie.

Surfant sur l’effet de stupeur déclenché dans l’opinion publique par le rapport de la CIASE, elle déforme et amplifie avec une malhonnêteté inqualifiable quelques témoignages que ses lecteurs – ni elle non plus d’ailleurs – n’ont pas les moyens de vérifier.

Le but de madame DELAPORTE est d’être servilement recopiée par d’autres journalistes aussi peu scrupuleux qu’elle. Nous leur demandons de ne pas le faire.

On l’a compris : le Village de Riaumont a pris en charge avec succès pendant des décennies des enfants en grande difficulté sociale, familiale, scolaire. Il a géré des drames familiaux douloureux. Il se reconnaît pleinement dans la belle image du Pape François qui décrit l’Église comme un « hôpital de campagne ». Il travaille depuis toujours aux « périphéries existentielles de la société », en luttant contre ces péchés que sont la débauche, l’alcool et la drogue et dont les victimes sont des enfants.

On ne bombarde pas un hôpital de campagne.

On ne tire pas sur une ambulance.
C’est aussi un crime.

N.B. 1- Ces données statistiques sont extraites d’un rapport de 255 pages réfutant les synthèses qui ont conduit aux mises en examen de 2017. Ce dossier sera intégralement publié dès que la justice nous autorisera à le faire.

N.B.2- Une étude détaillée des procédés argumentatifs de madame DELAPORTE est en cours. Elle sera utilement consultée par les formateurs des écoles de journalisme en charge de la déontologie de la profession.

 

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