Après les fake news factuelles, continuons sur les stratagèmes de la désinformation.

 n°14 : la “Libération de la parole” pratiquée par Ixchel Delaporte :

une très suspecte  “prise de conscience politique“.

Le complotisme échevelé dont nous venons de résumer l’expression (intox n°13) pourrait apparaître comme un défaut anecdotique, ridicule certes mais bénin, car n’ayant pas de rapport nécessaire avec les accusations principales du pamphlet qui resteraient valides en elles-même. C’est ne pas tenir compte de la nature profonde du travail de madame Delaporte. Elle-même expose très clairement dans son épilogue, avec une stupéfiante ingénuité, le caractère foncièrement idéologique de sa démarche éditoriale.

Lisons avec attention cet aveu capital :

“J’ai pu assister à l’évolution de plusieurs anciens dont Bruno, Djamal, Philémon et Félicien. Avec une expérience commune de ce foyer de semi-liberté, ces quatre ex-garçons de Riaumont ont pris conscience en même temps que moi de la puissance et de l’imbrication des réseaux intégristes et politiques mais aussi de grands et petits notables de tous bords, entretenus par les dirigeants de ce Village depuis des décennies comme bouclier symbolique et financier. Avançant à des rythmes différents, ces quatre hommes sont passés au fil de l’enquête du statut d’anonymes à celui de victimes.”

Ixchel Delaporte, p.366

Une excessive modestie fait dire à madame Delaporte qu’elle “assiste à l’évolution” de ses témoins… Astuce qui voudrait camoufler le rôle actif qu’elle a dans cette évolution et la petite longueur d’avance qu’elle a sur ses interlocuteurs dans la prétendue découverte des “réseaux intégristes et politiques” dont on vient de dérouler l’improbable écheveau.

Très clairement, elle affirme que ces quatre ex-garçons de Riaumont ne se considéraient comme victimes de rien avant de gober son époustouflante esbroufe. Leur passage au statut de victime est dû à la “prise de conscience” du complot politique dans lequel, à leur insu, leur enfance aurait été impliquée.

Selon la doxa marxiste la plus classique, les opprimés ne le sont que parce qu’ils sont maintenus dans l’inconscience de leur oppression. L’action politique marxiste consiste donc en une conscientisation du peuple à qui l’on fait progressivement comprendre l’injustice de sa situation et l’urgence qu’il y a d’en sortir. Bruno, Djamal, Philémon et Félicien ne savaient évidemment rien – et pour cause – de ces fantasmatiques réseaux et n’avaient nullement conscience d’en avoir été les victimes. Mais la rhétorique de Delaporte les fait naître à un état de conscience nouveau, qui n’a plus rien à voir avec leur expérience réelle de ce foyer de semi-liberté.

Les anonymes, découvrant leur statut de victimes, sont mis en demeure d’assumer les obligations de ce statut. Ils sont devenus « victimes » comme les moujiks russes devinrent « prolétaires ». Malheur à qui ne prête pas main-forte à la révolution prolétarienne ! Honte aux traîtres ! Selon l’orthopraxie marxiste, on sait que le combat révolutionnaire n’est pas facultatif. Et que pour le mener, tous les moyens sont bons. C’est d’ailleurs ce qu’entre les lignes on comprend de leurs allégations : c’est pour la « juste cause » de la lutte contre l’hydre intégriste et fasciste que Bruno, Djamal, Philémon et Félicien vont accepter de jouer… les faux-témoins.

Djamal est donc après Bruno le premier de ces témoins manipulés que la rhétorique de Ixchel Delaporte a fait “passer au fil de l’enquête du statut d’anonymes à celui de victimes.” Maintenant qu’il a “pris conscience de la puissance et de l’imbrication des réseaux intégristes et politiques“, c’est-à-dire maintenant que Delaporte lui a inoculé ses fantasmes idéologiques ; ce qui prime pour lui, ce n’est plus son expérience personnelle, c’est l’urgence de la lutte contre l’intégrisme religieux et l’extrême-droite politique. Ce n’est plus la réalité concrète qu’il a vécue en tant que garçon de Riaumont, mais la relecture qu’on lui en fait faire selon ce nouveau statut de victime. Une victime est censée se plaindre. Elle est sommée de témoigner. On a vu dans le détail (fake 𝗻°𝟵 /𝟭𝟬 [𝕤é𝕣𝕚𝕖 𝕗𝕒𝕔𝕥-𝕔𝕙𝕖𝕔𝕜𝕚𝕟𝕘] ) comment dans le récit apocalyptique de Ixchel Delaporte des pans entiers de réalité disparaissaient pour laisser la place aux “fantômes“, aux “hantises” (p.20) des uns et des autres. Et il est entendu que dans ce combat structurellement marxiste, tous les coups sont permis.

« Avez- vous subi des abus sexuels ? » je continue. « Oui, oui. Victime, oui, en quelque sorte. C’est dur, ouais. J’en ai jamais parlé à personne, même pas à ma femme », me répond-il pudiquement, avec son accent chti et sa voix grave…

Ixchel Delaporte citant p. 75 Djamal

 

S’il veut lutter contre “l’extrême droite” et ses “ramifications politiques” il faut que Djamal donne son témoignage.

Je lui fais remarquer que son témoignage est essentiel au regard de l’image positive que cet internat n’a cessé de préserver et en particulier autour de la figure du très respecté père Revet.

Ixchel Delaporte p. 81

Le but de l’opération n’est d’ailleurs pas le Père Revet, mort et enterré, le Père Revet qui ne peut se défendre, le Père Revet qui ne sera jamais condamné ; le but, la cible, c’est l’image positive dont l’actuelle Communauté de Riaumont a hérité. Ixchel Delaporte, général en chef, désigne l’ennemi, fixe la stratégie et embrigade le soldat Djamal.

Nous versons ici dans le monde glauque de l’idéologie pure et dure. Lorsque une vraie victime subit des violences véritables, concrètes et objectives, elle n’a aucun besoin de prendre conscience d’un quelconque complot intégriste ni politique pour réaliser les dégâts provoqués par une réelle violence. Mais la conjonction si féconde de la psychanalyse et du marxisme fait état d’un tout autre type de “violences” ; celles qu’inflige paraît-il tout système de pensée qui ne se plie pas aux ukases de la lutte des classes et de la dictature du prolétariat. Celles qu’inflige toute religion, assimilée à une aliénation, à commencer par la religion catholique exécrée par madame Delaporte. “Saleté de religion. On a été baignés dans le péché. C’est dur Riaumont. C’est dur” s’écrie Bruno (p.269), au moment de sa libératrice « prise de conscience ». Quand on a “pris conscience” du complot et qu’on veut se venger des “dégâts” qu’on vient tout juste de découvrir, on peut faire un effort pour la bonne cause.

Ixchel Delaporte sait ce qu’elle veut et elle sait le faire vouloir aux autres.

Pourquoi, dans le récit du témoignage de Djamal, Delaporte ne nous dit-elle rien de sa lente “prise de conscience” idéologique qui a si efficacement favorisé le passage de son interlocuteur “du statut d’anonyme à celui de victime” comme elle le claironne imprudemment dans son épilogue ? Cette confidence de l’auteur, fier de son résultat, nous autorise à imaginer les longues conversations de mise en condition de ses interlocuteurs : « Pas forcément une accusation de viol, juste des attouchements, vous voyez ce que je veux dire ? Il vous a quand même bien embrassé, le Père Revet, non ? Il vous a pris sur ses genoux quand vous étiez petit. Alors, juste des attouchements, pour détruire « l’image positive du très respecté Père Revet »… vous qui avez compris que le Père Revet était en fait un nazi[1]Le Père Revet : Ce religieux, admirateur de l’Allemagne nazie…  4ème de couv. , subventionné par Jean-Marie Le Pen[2]Fake new parmi tant d’autres : on apprend p. 171 que Jean-Marie Le Pen est « le plus gros donateur » de l’œuvre de Riaumont. Il se trouve que malheureusement aucun membre de la famille Le … Continue reading, comme ses successeurs, pensez aux centaines d’enfants, qui ont été sauvagement violés dans cette secte intégriste d’extrême droite, encore aujourd’hui, et qui ne peuvent pas me parler : leur enfance a été broyée ! ils sont sous emprise ! Vous, vous n’allez quand même pas vous laisser prendre dans les “ramifications politiques avec l’extrême droite” (p.364), vous n’allez pas “participer à maintenir cette froide mécanique en place pendant soixante ans au mépris de la protection de l’enfance” (p.364). Ce n’est pas la mer à boire : juste des attouchements ; vous ne pouvez pas me refuser ça… » Et Djamal qui avait commencé sans conviction, “des abus sexuels ? … Oui, oui. Victime, oui, en quelque sorte” finit par décrire des attouchements fréquents de la part d’un éducateur stagiaire mais aussi, “en quelque sorte” de la part du Père Revet lui-même, car c’est essentiel pour le combat contre l’extrême droite.

 

Que les choses soient claires : Un attouchement sexuel est une pratique intolérable.
La calomnie aussi.

S’il était avéré que le Père Revet a eu ce comportement inadmissible, que le Code Civil range parmi les délits et le Catéchisme de l’Église Catholique parmi les péchés mortels, la Communauté de Riaumont le dénoncerait comme tel. D’autres Communautés ont découvert avec honte et scandale que leurs fondateurs avaient gravement failli, causant un tort considérable aux victimes qu’ils avaient agressées.

Mais il ne nous est pas interdit d’examiner avec précaution le contexte de cette « dénonciation ». Dans ce procès médiatique, qui revendique la mission d’influencer la Justice, la partialité féroce, cyniquement assumée de madame Delaporte, au rebours des règles élémentaires de la déontologie journalistique, la disqualifie dans son rôle de Grand Inquisiteur. Elle aurait eu plus de crédit si elle avait dénoncé un crime commis à la marge, dans l’angle mort d’une activité sociale honorable, incontestablement méritante.

 

La haine idéologique est mauvaise conseillère.

“Longtemps, je n’ai pas compris l’impact que Riaumont a eu sur moi. Mais finalement, maintenant qu’on en parle, je vois bien que tout mon caractère, mes colères, d’avoir subi tout ça, ça vient de là. ils ont bousillé tout le monde”.

Ixchel Delaporte, citant p. 82 Djamal.

Stupéfiante performance de la « libération de la parole » : “finalement, maintenant qu’on en parle“… Grâce au talent incontestable de Ixchel Delaporte, Djamal oublie sa propre histoire, pourtant clairement exposée par Delaporte : “Enfant, Djamal se dépeint comme un adepte de l’école buissonnière, impossible à gérer, intenable, rebelle. Malgré les corrections à répétition, il continue les fugues. Jusqu’à se retrouver devant un juge, M. Gillet, qui décide de le placer au Village d’enfants de Riaumont en 1966. Djamal a 13 ans… Ses parents ont espoir qu’il sera redressé” (p.76). Tout ceci est oublié. Mieux : Ixchel Delaporte oublie ce qu’elle-même avait pourtant écrit (p.76) dans un éclair de lucidité : “à treize ans, le caractère de Djamal est fait“. Réflexion de bon sens qui a donc un bref instant traversé sa conscience embrumée. Au moment où elle l’écrivait, elle s’est dit : ces gamins qui arrivent à Riaumont à treize ans, intenables, rebelles, insensibles aux corrections à répétitions, il n’y a pas d’espoir de les redresser, car leur caractère est fait.

Mais le devoir avant tout !

Ixchel Delaporte n’est pas là pour applaudir la force d’âme des éducateurs qui consacrent leur vie à redresser ceux dont le caractère est fait et mal fait, à encaisser leurs violences, à supporter leurs colères, à amortir leurs élans destructeurs. Elle n’est pas là pour rendre hommage à ceux qui se dévouent pour canaliser leur brutalité et pour la transformer en énergie constructive. Elle est là pour persuader les cabossés et les abîmés que c’est Riaumont qui les a bousillés.

Et le plus triste, c’est que parfois elle y parvient.

Longtemps“, dit Djamal, “je n’ai pas compris l’impact que Riaumont a eu sur moi“. Djamal n’avait pas pris conscience de la puissance et de l’imbrication des réseaux intégristes et politiques ; Ixchel Delaporte n’était pas encore passée par là… “Mais finalement, maintenant qu’on en parle, je vois bien que tout mon caractère, mes colères , ça vient de là : d’avoir subi tout ça“. Le « maintenant qu’on en parle » voile prudemment tout le travail de sape effectué par notre manipulatrice, les longues conversations au cours desquelles elle raconte[3]“Je raconte à Mélanie ce que je sais du système de Riaumont, un mélange d’omerta, de violence, de peur, de manipulation”. Ixchel Delaporte, p.325. aux uns et aux autres avec une force de persuasion sidérante ce qu’elle sait de Riaumont, pour leur faire bien voir tout ce que, pauvre naïfs[4]“C’est là-dessus que j’ai été naïf.” Bruno, p.269., ils n’avaient pas compris… pour leur désigner qui ils pourraient haïr[5]“je lui assure… qu’il pourrait avoir le droit de leur en vouloir”. Ixchel Delaporte, p. 314., leur mettre dans la bouche ce qu’ils doivent dire[6]“Je fais remarquer à Félicien qu’il pourrait dire… ”  p. 196..

La calomnie se nourrit de ses propres échos. Impressionnant lavage de cerveau qui amène Djamal à oublier, désavouer, renier ce caractère, “impossible à gérer” qui a conduit le juge à le placer à Riaumont. Tout ceci n’existe plus. Annihilé. Évaporé. Nié. Quel soulagement ! Maintenant, Djamal sait : “tout mon caractère, mes colères , ça vient de là : de Riaumont. D’avoir subi tout ça“. À Riaumont, bien sûr.

Dans l’enfer des sophistes, Jean-Jacques Rousseau peut se réjouir ; il trouve en Ixchel Delaporte une talentueuse postérité. Grâce à elle : « Djamal est né bon ; c’est Riaumont qui l’a corrompu »[7]Jean-Jacques Rousseau est l’auteur de la formule explosive « L’homme naît bon, la société le corrompt » par laquelle il prétend donner le coup de grâce au dogme du péché originel. Esprit … Continue reading. Quelle libération ! Djamal a trouvé le coupable. Et le coupable c’est Riaumont. Pourquoi reconnaître ses torts ? Quelle économie de remords ! Qu’il est doux de ne plus se remettre en question ! “Quand je suis sorti de ce foyer“, dit Djamal, (p.82) “j’étais bagarreur, violent, je faisais beaucoup de conneries, j’étais pas un mec normal.” Avant, tout allait si bien…

Et ce n’est pas tout.

Car Djamal ne s’arrête pas là. Il ne se borne pas à conclure : « Riaumont m’a bousillé ». Sous l’énergique impulsion de Delaporte, la victime fait un pas de géant supplémentaire. Il « comprend » maintenant (p.82) que “Riaumont a bousillé tout le monde“. Ixchel Delaporte pourrait tout de même lui conseiller de ne pas prendre son cas pour une généralité. Elle a rencontré Dany, par exemple, voleur avant d’arriver à Riaumont et qui quand il est sorti de ce foyer, où il est resté six fois plus longtemps que Djamal, n’était plus ni voleur, ni “bagarreur“, ni “violent“, avait arrêté de faire “beaucoup de conneries“, était devenu “un mec normal“. Et n’était donc pas pas bousillé. Mais là : joker ! si quelque ancien, comme Dany, n’admet pas que Riaumont a bousillé tout le monde c’est que, victime du syndrome de Stockholm, bien sûr, il est encore plus bousillé que Djamal.

Rousseau avait aboli le « péché originel » ; Delaporte fait de Riaumont le « péché universel ».

Delaporte a « libéré la parole » de Djamal ; elle a réussi à lui faire dire que “Riaumont a bousillé tout le monde“. Alors elle conclut, triomphante : “Aujourd’hui, ces caractères sont, pour ceux qui acceptent de me livrer leur témoignage, foncièrement détruits” (p.101). Qu’on se le dise : tous les anciens pensionnaires de Riaumont sont des victimes. Tous sont bousillés, détruits. Voilà qui tient lieu dans ce pamphlet d’argumentation objective, documentée, factuelle, rationnelle.

Peut-on apporter quelque crédit que ce soit à cette littérature ?

Pour qui souhaite revenir sur le terrain de la réalité factuelle et objective, voici le tableau récapitulatif des professions déclarées par les 133 pensionnaires auditionnés par la police dans l’enquête en cours sur les supposées « violences légères » pratiquées entre 1982 et 2019 au Village d’Enfants de Riaumont :

 

1

Religieux :

2

2

Ouvriers, Artisans :

31

3

Cadres :

29

4

Militaires :

7

5

Collégiens, Étudiants, Apprentis: (moins de 25 ans)

47

6

Sans emploi de moins de 25 ans

9

6 bis

Sans emploi de plus de 25 ans

2

7

Détenus, connus des services de police

4

8

La question n’a pas été posée ou pas reçu de réponse :

2

TOTAL =

133

Ce résultat légitime semble-t-il une fierté sereine de la part des éducateurs de Riaumont.

Prenant en charge des adolescents à la dérive, en grande partie déscolarisés, ils sont parvenus à un résultat plus qu’honorable en comparaison des moyennes nationales. Tous leurs pensionnaires ne sont pas “des gens détruits”.

On aimerait pouvoir comparer avec les chiffres de l’Aide Sociale à l’Enfance.

Mais elle n’en publie pas.


autres stratagèmes de la désinformation :

• intox n°11 anachronisme  : emploi fallacieux du terme “sévices”.

• intox n°12 : psychologie de bazar : le Syndrome de Stockholm.

• intox n°13 : obsessions du complotisme.

• intox n°15 :  manipulation du principal témoin

• intox n°16 [à suivre]

• intox n°17

Trop de mensonges et de 𝐅𝐚𝐤𝐞 𝐍𝐞𝐰𝐬 !..

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References

References
1 Le Père Revet : Ce religieux, admirateur de l’Allemagne nazie…  4ème de couv.
2 Fake new parmi tant d’autres : on apprend p. 171 que Jean-Marie Le Pen est « le plus gros donateur » de l’œuvre de Riaumont. Il se trouve que malheureusement aucun membre de la famille Le Pen n’a jamais eu la bonne idée de verser la moindre obole à Riaumont. Un journaliste sérieux vérifie les allégations fantaisistes de ses “témoins” avant de les publier. Nous mettons Madame Delaporte au défi de prouver ce qu’elle raconte.
3 “Je raconte à Mélanie ce que je sais du système de Riaumont, un mélange d’omerta, de violence, de peur, de manipulation”. Ixchel Delaporte, p.325.
4 “C’est là-dessus que j’ai été naïf.” Bruno, p.269.
5 “je lui assure… qu’il pourrait avoir le droit de leur en vouloir”. Ixchel Delaporte, p. 314.
6 “Je fais remarquer à Félicien qu’il pourrait dire… ”  p. 196.
7 Jean-Jacques Rousseau est l’auteur de la formule explosive « L’homme naît bon, la société le corrompt » par laquelle il prétend donner le coup de grâce au dogme du péché originel. Esprit faux mais publiciste génial, sa postérité intellectuelle est foisonnante.