[:fr]Le Musée Paul Doncœur[:en]The Museum “Paul Doncoeur”[:es]El Museo “Paul Doncoeur”[:de]Das Museum “Paul Doncoeur”[:nl]Het museum “Paul Doncoeur”[:]

[:fr]Le Musée présente beaucoup d’objets émouvants préservés de l’oubli et de la destruction par la Père Comby. Autrefois connu sous le nom du “Musée du Souvenir” conservant les reliques des prêtres soldats de 1914 – 1918 dans la crypte de l’Église des Saints Anges Gardiens de Saint-Maurice, ce fonds a été transmis par la paroisse au Père Alain comme cadeau d’ordination. Depuis nous y avons rajouté une partie des objets que nous avait laissés le Père Revet.

Tout ici nous parle de la Foi.
C’est d’abord la chasuble de prêtre-soldat, dorée d’un côté et noire de l’autre, ornement qu’il suffisait de retourner pour célébrer l’office des morts, dès le lendemain de la trêve, trop courte, après les solennités de Pâques ou de la Nativité. On songe avec émotion à ces Messes de Minuit, célébrées dans la neige et le froid de part et d’autre du front.

Sur ces broderies dorées s’est posé le regard fiévreux de centaines de soldats. Français? Allemands? Des deux côtés on priait L’Enfant – Dieu pour que cessent un jour les combats meurtriers. Mais l’attaque du lendemain faisait sa moisson de victimes dans les rangs des fidèles d’hier. Chaque jour presque, le prêtre célébrait la Messe des défunts pour les combattants qu’il avait aidés à mourir dans les trous d’obus, sous le déluge de fer et de feu, au péril de sa propre vie. Un autel portatif identique à ceux qui furent utilisés dans les tranchées par les prêtres-soldats permet d’imaginer la célébration du Saint – Sacrifice dans des conditions précaires Un calice, gravé 1914 -1918 au lendemain de la guerre, rappelle l’action de grâc d’un prêtre survivant de cet apostolat terrible.

Une panoplie de plus de soixante croix de guerre décernées à des aumôniers militaires rappelle leur épopée magnifique qui souvent força l’admiration des incroyants eux-mêmes. À chaque croix correspond une citation d’aumônier. Épopée meurtrière puisque 4600 soutanes sont tombées dans les combats, prêtres, diacres, séminaristes dont le surplis fut trop tôt un linceul. Prêtres montant vers un nouveau Golgotha, traversant le champ de bataille, prêtres tombés en apôtres. Des photos et des cartes postales anciennes racontent la vie des aumôniers dans les tranchées. Un petit fascicule imprimé en écriture gothique livre les homélies d’un aumônier allemand.
Dans une petite vitrine, se trouvent divers objets ayant appartenu à un soldat canadien de Vimy : un morceau d’étoffe de sa veste, une pipe, un dictionnaire anglais-français, ses couverts, son chapelet. De nombreuses grenades et têtes d’obus (inoffensives) trouvés sur le front de Flandre et d’Artois mettent en valeur tous ces vestiges de la prière des poilus et parlent de la dureté des combats à l’imagination de nos visiteurs.

Un peu plus loin, des objets retrouvés dans le sol de Riaumont, lors des travaux de construction du Village, comme cette lampe à pétrole en cuivre, ces fusils tout rouillés, rappellent que notre colline de Riaumont s’est trouvée, trois ans durant, au cœur des combats. Ainsi ces reliques de la grande guerre ont-elles repris place sur les lieux mêmes de leur épopée. Le champ de bataille de Riaumont, devenu Village d’enfants, jardin de fleurs, havre de paix, est le reliquaire providentiel qui permet d’exposer ces objets au regard des enfants de France, afin qu’ils n’oublient pas.

Depuis les Feux de la Saint Jean 94, où le Musée fut présenté au public, c’est toujours le même intérêt et la même émotion qu’on lit dans les yeux de nos visiteurs, qui devant ces vitrines, se font pèlerins.
Il reste encore à restaurer les vitraux de la crypte de Saint Maurice, à mettre en place d’autres objets ayant appartenu à des prêtres de la seconde guerre mondiale et à des missionnaires, à développer toujours par de nouveaux apports cette collection déjà impressionnante.[:en] The museum presents many heart-rending objects which would have been forgotten or destroyed if Father Comby had not saved them. Formerly known under the name of ” TheMuseum of Memory ” preserving the relics of the soldier priestsof the 1914 – 1918 war in the crypt of the Church of the GuardianAngels of Saint-Maurice, this material was transmitted by the parish toFather Alain as an ordination present. Since then, we have addedsome of the objects which Father Revet left us.
Everything here speaks to us about Faith.
First of all, there is the soldier-priest’s garment, gilded on oneside and black on the other, a garment which it sufficed to turn inside outto celebrate the office for the dead, the day after too short a truce, after the solemnities of Easter or of the Nativity. One thinkswith emotion of these Midnight masses, celebrated in the snow and the cold on both sides of the front.

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On these gilded embroideries lingers the feverish glance of hundreds of soldiers. French? German? On both sides prayers were said to the Holy Child that the fatal combat might one day cease. Butthe following day’s attack reaped its harvest of victims amongst therows of yesterday’s faithful. Almost every day, the priest celebratedMass for the departed, for the combatants at whose death he had been present in the shell-holes, under the constant deluge of iron and fire, at the peril of hisown life. À portable altar, identical to those used in the trenches by the soldier-priests makes it possible toimagine the celebration of Holy Communion under such precarious conditions. À chalice, engraved 1914 -1918 shortly after war, recalls theaction of grace of a priest who survived this terrible apostolate.
À panoply of more than sixty Military Crosses awarded tomilitary chaplains points out their splendid epic which oftenforced the admiration even of unbelievers. À chaplain’s quotation goes with each cross.
À fatal epic since 4600 cassocks lost their lives during the fighting, priests, deacons, seminarists whose surplus became an early shroud. Priests going up towards a new Golgotha, crossing the battle field, priests fallen as apostles. Old photographs and postcards tell thelife of the chaplains in the trenches. À small booklet printed inGothic script delivers the homilies of a German chaplain.
In a small show case can be seen various objects which belonged to aCanadian soldier of Vimy : a piece of fabric from his jacket, a pipe, anEnglish-French dictionary, his forks and spoons, his rosary beads. Many (inoffensive) grenades and shell heads found on theFlanders and Artois front show off these vestiges of the prayer ofThe soldiers and speak to the imagination of our visitors of the harshness of the fighting.
À little further on, objects found in the ground ofRiaumont, during the building of the Village, like this copper oil lamp and these very rusted rifles, remind us that our hill ofRiaumont was, for three long years, right in the heart of the battle. Thus these relics of the great war have found their place again on the very site of their epic. The battle field of Riaumont, now aChildren’s Village, a garden of flowers, a haven of peace, is the providentialreliquary which makes it possible to expose these objects to the eyes ofthe children of France, so that they do not forget.
Since the Fire of Saint Jean in 1994, when themuseum was opened to public, the same interest and emotion has always been seen in the eyes of our visitors, who in front of these show cases, become pilgrims.
The stained glass of the crypt of Saint Maurice has still to be restored, other objects belonging to priests of the second world war and to missionnaires have to be put into place, this already impressive collection has to be developped by adding new donations.

[:es] El museo presenta muchos emocionantes objetos preservados del olvido y de la destruccion por il padre Comby. Antano conocido con el nombre de “Museo del Recuerdo” conservando las reliquias de los sacerdotes-soldados de 1914-1918 en la cripta de la Iglesia de los Santos Angeles de la Guarda de Saint-Maurice, estos fondos fueron transmitidos por la parroquia del Padre Alain como regalo de ordenacion. Desde que habemos anadidos una parte de los objetos dejados por el Padre Revet.
El todo aqui habla de la Fe.
Eso es primero la casulla del sacerdote-soldado, dorada por un lado y negra por el otro, adorno que bastaba con volvear para celebrar el oficio de los Muertes, desde el dia siguiente de la treva, demasiado breve, despues de las solemnidades de Pascua o de Natividad. Se pensa con emocion en estas Missas del Gallo, oficiadas en la nieve y el frio por ambas partes del frente.

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Sobre esos bordados dorados se fue puesto la mirada febril de centenas de soldados. Franceses ? Alemanes ? Por ambos lados se oraba el Nino Dios para que cesan un dia las peleas mortiferas. Pero el ataque del dia siguiente hace su siega de victimas por los rangos de fieles del dia antecedente. Cada dia casi, el sacerdote oficiaba la Misa de Difuntos para los combatientes quienes habia ayudados a morir en los hoyos de proyectiles, debajo del diluvio de hierro y de fuego, con riesgo de la vida. Un altar portatil identico con estos que fueron usados en las trincheras por los sacerdotes soldados permite imaginar la celebracion del San-Sacrificio en condiciones precarias. Un caliz, grabado 1914-1918 el dia siguiente de la guerra, recuerda el accion de gracia de un sacerdote sobreviviente de este terrible apostolado.
Una panoplia de mas de sesenta cruces de guerra concedidas a capellanes militares recuerda su epopeya magnifica que muchas veces obligo el admiracion de los incredulos ellos-mismos. À cada cruz corresponde una citacion de capellan.
Epopeya mortifera puesto que 4600 sotanas cayeron en las peleas, sacerdotes, diaconos, seminaristas cuyos sobrepellices fueron demasiado temperano una mortaja. Sacerdotes escalando un nuevo Golgotha, atravesando el campo de pelea, sacerdotes caidos como apostoles. Fotos y tarjetas postales antiguas cuentan la vida de los capellanes en las trincheras. Un fasciculito impreso con escritura gotica entrega las homilias de un capellan aleman.
En una pequena vitrina se encontran varios objetos habiendo pertenecidos a un soldado canadiense de Vimy : un fragmento de tela de su chaqueta, una pipa, un diccionario ingles-frances, sus cubiertos, su rosario. Numerosas granadas y cabezas de proyectiles (inofensivas) encontradas en el frente de Flandes y de Artois ponen de relieve todas estas reliquias de la oracion de los “peludos” y hablan de la crudeza de los combates a la imaginacion de los visitantes.
Un poco mas lejos, objetos encontrados en el suelo de Riaumont, durante los trabajos de construccion del Pueblo, como esta lampara de cobre, estos fusiles muy ronosos, recuerdan que nuestro cerro de Riaumont fue, durante tres anos, en plenos combates. Asi esas reliquias de la Gran Guerra se colocan de nuevo sobre los mismos luegos de su epopeya. El campo de pelea de Riaumont, llegado a ser Pueblo de ninos, jardin de flores, remanso de paz, es el relicario providencial que permite exponer esos objetos a la mirada de los muchachos de Francia, con el fin de que non olviden.
Desde los Fuegos del dia de San-Juan 94, cuando el Museo fue presentado al publico, son siempre el mismo interes y la misma emocion que se leen en los ochos de nuestros visitantes, que delante de esas vitrinas, se vuelven a peregrinos.
Queda todavia restaurar las vidrieras de la cripta de Saint Maurice, colocar otros objetos habiendo pertenecidos a sacerdotes de la Segunda Guerra Mundial y a misioneros, desenvolver siempre con nuevas aportaciones esta coleccion ya impressionante.

[:de]Das Museum über Militärgeistliche zeigt eine Vielzahl historischer Gegenstände, die Pater Comby vor Vernichtung und Vergessen bewahrte. Früher lautete der Name ‘Musée du Souvenir'(Gedenkmuseum), weil dort von Pfarrern, die 1914 – 1918 als Soldaten dienten, Reliquien aus der Krypta der Erzengelkirche Saint-Maurice aufbewahrt wurden. Den Fundus hatte die Gemeinde dann Pater Alain als Ordinationsgeschenk überlassen. Seit jenen Tagen haben wir ihn um Objekte aus der Sammlung Pater Revets ergänzt.
Alles hier ist Zeugnis des Glaubens.
Zuförderst ist das Soldatenpriester-Meßgewand zu nennen, gold auf der einen und schwarz auf der anderen Stoffseite, wendbar je nach Anlaß (z. B. Totenmesse nach Waffenpausen, Oster- oder Weihnachtsfeiern) . Vor dem inneren Auge erscheint dabei auch so manche verschneite Mitternachtsmesse diesseits und jenseits der Front.

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Auf jene Goldstickereien richtete sich der fiebernde Blick aus Hunderten von Soldatengesichtern. Waren es Franzosen? Deutsche? Beide beteten zum Jésuskind, daß eines Tages der tödliche Kampf enden möge. Doch unter diesen Gläubigen sollte schon die Attacke des folgenden Tages ihre Opfer fordern. Fast täglich hielt der Priester Totenmesse für die Gefährten, denen er beim Sterbenskampf im Granatentrichter beistand – unter Einsatz des eigenen Lebens, unter einem Regen aus Eisen und Feuer. Gezeigt wird auch ein Tragaltar. Er entspricht genau den Altären, welche die Soldatenpriester in den Schützengräben verwendeten. Das Hochamt unter Notbedingungen… : Ein Kelch mit der Gravur 1914 -1918 zur Erinnerung an ein Apostolat voller Schrecken, das ein Priester überlebt hatte.
Eine Sammlung von über 60 kreuzförmigen Kriegsorden, welche Feldgeistlichen zur Erinnerung an ihre – selbst von Atheisten und Angehörigen anderer Religionen oft bewunderte – Taten verliehen worden waren. Bei jedem Orden steht das Zitat eines Geistlichen.
4600 Träger von Soutanen fielen in der Schlacht – Priester, Diakone, Seminaristen (denen das Chorhemd früh zum Leichentuch wurde) . Diese Priester erklommen durch das Schlachtfeld ein neues Golgotha, sie fielen als Apostel. Alte Fotos und Postkarten erzählen vom Leben der Geistlichen im Schützengraben. Ein in gotischer Schrift gedrucktes Heftlein überliefert uns die Homelien (fromme Bibelauslegung) eines deutschen Geistlichen.
In einem der kleineren Schaukästen liegen Gegenstände aus dem Privatbesitz eines kanadischen Soldaten aus Vimy : ein Stück Westenstoff, eine Pfeife, ein englisch-französisches Wörterbuch, sein Eßbesteck und sein Rosenkranz. Zahlreiche (entschärte) Bomben- und Granatköpfe aus den Frontabschnitten Flandern und Artois erzählen dem Betrachter von der Härte des Kampfes und kontrastieren so mit den Zeugnissen der Gebete der französischen Soldaten, der ‘Poilus’.
Daneben findet man auch Gegenstände, die beim Wiederaufbau des Dorfes Riaumont im Boden gefunden wurden – etwa eine kupferne Petroleumlampe und durchgerostete Gewehre. Der Hügel von Riaumont stand nämlich 3 Jahre lang im Zentrum der Kriegshandlungen. So nehmen diese Überbleibsel des Ersten Weltkrieges wieder ihren Platz in der Geschichte ein. Aus dem Schlachtfeld von Riaumont wurde ein Dorf für Kinder, ein Blumengarten, ein Hafen des Friedens. Die Vorsehung hat diesen Ort zum Schrein der Zeugnisse aus der Vergangenheit gemacht, um sie den Kindern Frankreichs zu zeigen, auf daß sie nicht vergessen mögen.
Seit dem St-Johannisfest von 1994, als das Museum der Öffentlichkeit übergeben wurde, trifft man immer wieder auf Interesse und Anteilnahme bei den Besuchern, an deren Augen man ablesen kann, daß sie beim Betrachten der Schaukästen auch etwas von einem Pilger in sich tragen.
Die Fenster der Krypta von Saint-Maurice bleiben zu erneuern, Gegenstände aus dem Besitz von Geistlichen des Zweiten Weltkrieges und von Missionaren suchen noch ihren Platz, und die schon jetzt beeindruckende Sammlung wird noch stets vergrößert.

[:nl]Het Museum stelt veel objecten tentoon met een emotionele waarde, die daarmee worden gered van de vergetelheid en beschermd worden tegen vernietiging, door Père Comby.
Destijds bekend als “het Museum van de Herinnering” dat relikwieën bewaarde van priester-soldaten van 1914-1918 in de crypte van de Kerk van de Heilige Engelbewaarders van Saint-Maurice, is dit bezit overgedragen door de parochie aan Père Alain als cadeau van zijn priesterwijding. Sindsdien hebben we er een aantal waardevolle objecten aan toegevoegd, die ons door Père Revet werden nagelaten.
Alles getuigt hier van het Geloof.
Allereerst ziet u de kazuifel van de priester-soldaat, goudkleurig aan de ene kant, zwart aan de andere, die werd gebruikt om de dodendienst op te luisteren, de volgende dag na de wapenstilstand, of de feestelijkheden na Pasen of Kerstmis. Met diepe ontroering denken we terug aan deze Middernachtmissen, gevierd in de sneeuw en de koude aan weerskanten van het front.
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Honderden soldaten woonden met angstige blikken deze diensten bij.
Waren het Fransen? Duitsers? Langs beide kanten bad men tot het Kind van God opdat op een dag de bloedige gevechten zouden ophouden. Maar het gevecht van de volgende dag eiste telkens weerslachtoffers.
Zowat elke dag, droeg de priester de Heilige Mis van de overledenen op voor de medestrijders die hij begeleidde bij hun dood. Getroffen door een granaat, of bedolven onder het ijzer en vuur. Daarbij riskeerde hij meestal zijn eigen leven. Een draagbaar altaar, vergelijkbaar met degenen die werden gebruikt in de loopgraven door de priesters-soldaten, stelt u in staat om de viering van het Heilige Offer in dit soort hachelijke situaties in te beelden. Een kelk, waarin gegraveerd 1914-1918 de dag na de oorlog, herinnert aan de nobele daden van een priester die deze verschrikkelijke roeping overleefde.
Een arsenaal van meer dan 60 oorlogskruisen, toegekend aan aalmoezeniers van het leger, houdt de herinnering levend aan een bijzondere heldendicht die vaak de bewondering afdwong van ongelovigen.
Bij elk kruis hoort het citaat van een aalmoezenier.
Een moorddadig epos, want ze waren met 4600, die omkwamen bij de gevechten : Priesters, diakens, seminaristen. Hun koorhemd werd veel te vroeg hun lijkwade. Priesters, opstijgend naar een nieuwe Golgotha, trekkend door het oorlogsfront, priesters, gesneuveld als apostels. Foto’s en oude postkaarten vertellen het leven van de aalmoezeniers in de loopgraven.
Een kleine brochure, gedrukt in een Gotisch handschrift geeft u inzage in de homilie van een Duitse aalmoezenier.
In een klein uitstalroom, staan verschillende voorwerpen die toebehoorden aan een Canadese soldaat in Vimy. Een stukje stof van zijn jas, een pijp, een woordenboek Engels-Frans, zijn bestek, zijn rozenkrans. Verschillende brandbommen en granaten (onschadelijk gemaakt), gevonden aan het front van Vlaanderen en Artois maken duidelijk aan onze bezoekers hoe hard er gevochten werd. En sporen op hoe belangrijk het gebed was voor onze soldaten in de oorlog.
Een beetje verderop ziet u voorwerpen die werden gevonden in de grond van Riaumont, tijdens de werken voor de opbouw van het dorp, zoals een koperen petroleumlamp en totaal verroeste geweren. Ze tonen aan dat onze heuvel van Riaumont, drie jaar lang, gelegen was temidden van de gevechten. Op deze manier hebben deze relikwieën hun zelfde plaats weer ingenomen als tijdens het de wereldoorlog.
Het slagveld van Riaumont werd een kinderdorp, een tuin vol bloemen & planten, een haven van vrede. Deze onverhoopte tentoonstelling van voorwerpen zorgt ervoor dat de kinderen van Frankrijk aan het verleden herinnerd worden en ze het niet vergeten.
Sinds de Feux de la Saint Jean van 1994, toen het Museum werd opengesteld voor het publiek, zien we telkens weer dezelfde belangstelling en dezelfde ontroering in de blikken van onze bezoekers als ze voor die vitrines staan. De bezoeker wordt hier even pelgrim.
Er wacht nog heel wat werk. Zo moeten de glas-in-loodramen van de crypte van Saint- Maurice worden gerestaureerd, komen er nog andere voorwerpen bij, die ooit toebehoorden aan priesters en missionarissen uit de 2de Wereldoorlog en worden er nog andere bijdragen geleverd aan deze ondertussen reeds indrukwekkende collectie.

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