[:fr]La Complainte de l’Once (2004)[:]

[:fr]Déjà la nuit durant nous avions dû lutter
Face à des éléments contre nous déchaînés
Et depuis le matin nous marchions en patrouille
De plus en plus convaincus que la pluie…ça mouille !

Malgré le discours d’Étienne nous ne pûmes avoir
Un lieu pour dormir, personne pour nous recevoir !
Délaissés, il nous fallait gravir la montagne
N’ayant que la providence pour seule compagne.

L’ascension se fit péniblement sous la pluie,
Peu à peu la soif chacun de nous ressentit
Soudain un scout eu la bonne idée d’aspirer,
L’eau que son chapeau-plutôt éponge-retenait.

Et même le chef jusque-là des plus solennels
But comme les scouts avec une classe habituelle.
Mais cependant la nuit commençait à tomber
Nous dûmes nous résoudre à nous en retourner.

Alors tout le monde au moins une fois tomba,
Étienne fit même un tour entier puis s’écroula.
N’ayant d’abri pour dormir, deux scouts sonnèrent au couvent
Mieux que jamais les autres attendaient en priant.

Enfin le pire laissa la place au meilleur
Une salle chauffée aurait suffi à notre bonheur
Mais en plus on offrit de la nourriture
De quoi oublier un temps cette aventure.

Tandis que le C. P finissait un croquis
Henri trouva la force de faire de l’esprit,
Il répondit à Bernard qui agonisait
“l’habitude vient en marchant” , affaire classée !

Ce raid eu sur tous de bonnes conséquences :
En premier Bernard connut la souffrance
Suivi par Maxence, Jacques l’abstinence,
Henri la rhétorique, le chef la patience,
Gaël stoppa pour un temps son impertinence.

Jean Armel connut un arrêt de croissance,
Étienne, ce soir-là, respecta le silence,
Vianney ignore toujours la prévoyance,
Dur à connaître quand le frère mène la danse
Mais l’Once put remercier la providence.

Vianney L., 05 avril 2004.

[:]