References
↑1 | Chanoine Cornette, in BdL n°9, oct.1930) ). En effet, les SdF, comme tout ordre religieux, cultivent des vertus préférées. Franchise, dévouement, pureté : il s’agit des trois vertus scoutes ajoutées par le père Sevin à la méthode de BP. En plus de la loi et de la devise, qui procurent l’esprit scout, les trois vertus orientent toute une spiritualité, qui reste pourtant bien fondée sur la pédagogie initiale. D’ailleurs, la pureté s’avère le fondement de toute spiritualité. Or on a vu que le père Sevin considère le d ixième article (“le scout est pur dans ses pensées, ses paroles et ses actes”) comme le point central de la loi, celui sans le respect duquel tout le reste s’écroule. De même, le père Héret en fait un critère certain pour juger du bon scoutisme : “Une troupe est une troupe de valeur qui fait sans doute beaucoup de BA, mais celle-là est supérieure qui est indéfectiblement fidèle au d ixième article”. ((Père Héret, Première retraite des aumôniers scouts , Spes, Paris, 1927, p.47 |
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↑2 | Père Sevin, s.j., in Le Chef n°79, janv.1931, p.8) ). En fait, ” le scoutisme n’est pas seulement une méthode d’éducation […] , c’est au surplus une spiritualité authentiquement catholique […] . Le scoutisme est une manière de concevoir et de pratiquer la loi de l’Évangile, une façon d’envisager les problèmes que pose l’existence, aussi bien dans notre vie individuelle que dans notre vie familiale et sociale.” ((Chanoine Cornette, in BdL n°15, avril 1931 |