Chemin de Carême

Eléments de réflexions autour d’une réalisation pour les enfants de Riaumont : Présentation didactique pour aider les enfants à monter 40 jours vers Pâques.
Tout le monde remarque facilement que les enfants préparent mieux Noël car ils peuvent faire une crèche. De là est née l’idée de leur offrir un chemin de carême en trois dimensions : une route au désert de 40 jours, une montée vers Jérusalem, pour les aider à vivre ce carême jusqu’au chemin de la croix, jusqu’à la semaine sainte menant à résurrection de Pâques. Concrètement l’idée principale est celle d’un compte à rebours de 40 jours, matérialisé par 40 stations numérotées (en petits carrelages à exemple, ou tout autre support) disposées dans un paysage de Palestine.
À la différence de la crèche de Noël, pas de sapin (ni de neige artificielle !) mais plutôt des roches, du sable, des pierres dans les tons ocres de Moyen-Orient. L’enfant doit suivre le Christ dans une longue traversée du désert, un peu comme peuple hébreux en marche vers la terre promise avec Moïse. Pour ces paysages il est facile de s’inspirer des nombreuses albums et illustrations consacrés à la terre sainte. Tous les soirs, à la prière, on peut avancer une image du Christ entre deux stations pour matérialiser ce cheminement du carême. L’idéal est d’avoir une petite statue du Christ (portant sa croix) ou bien une représentation du St-Suaire, avec éventuellement une bougie. Chaque dimanche arrive à une “oasis” ; c’est la mise en scène avec quelques santons de l’évangile dominical qui sert de cadre à ce chemin de carême. ces oasis servent à jalonner ce paysages de terre sainte, (sans chercher à en faire une représentation cartographique) . Les enfants peuvent participer en fabriquant en pâte à sel des petits santons ou objets peints (cactus, corbeille avec pains et poissons, évangile) .

On peut aussi disposer d’un beau missel ouvert à la page de l’évangile, posé sur un coussin a côté. Ainsi par exemple, le 1er dimanche de carême se passe au désert avec le tentateur, puis il faut monter au Tabor pour la Transfiguration ( 2ème dimanche de carême) . On peut semer des cendres provenant des rameaux de l’an dernier et marquer d’une croix chaque vendredi de carême. À partir des 15 derniers jours ( “temps de la passion” ) on voit le drame qui se joue autour de Jérusalem. Le Christ enseigne alors au temple, en butte à la contradiction, ou bien alors demeure aux alentours de la ville sainte (au mont des oliviers, et à Béthanie) .
Le dimanche des rameaux avec l’entrée triomphale à Jérusalem va marquer le début de la semaine sainte. Il est facile de découper du carton et de peindre des murailles pour Jérusalem et pour le temple. On peut placer des rameaux de buis autour de l’entrée de la ville. Il faut surtout un grand crucifix sur le calvaire, qui domine à l’extérieur de la ville, indiquant l’endroit final du chemin de la croix ; et puis juste à côté une cavité en pierres pour le tombeau.
N. B. Dans le nouveau missel de 1969 (Paul VI), les deux premiers dimanches de carême ont été conservés sans changement pour l’évangile. Mais le 3ème n’a plus pour cadre la montagne de la multiplication des pains au bord du lac (comme dans le missel de 1962 / “St Pie V” ), mais le puits de Jacob avec l’évangile de la Samaritaine. Le 4ème Dimanche, dans le missel de Paul VI, est la guérison de l’aveugle né ; et le 5ème se passe à Béthanie avec la résurrection de Lazare.
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